Rhône
création d’un jardin de 400 m2 Objectif : bien-être et beauté.
En prenant en compte des contraintes de déplacements, de dénivelé et de composition du terrain, voici le processus de dessin du jardin pas à pas :

Croquis de recherche à l’aquarelle et crayon de couleurs

Etat des lieux : Très bonne énergie du lieu, très bonne exposition ensoleillée. Conservation des arbres (!) et remplacement d’un fruitier ancien par un autre de moindre envergure, persistant, très rustique et supportant les sècheresses : l’arbutus unedo (arbousier).


Croquis de structuration du jardin (en petite pente) en créant des retenues d’eau et de terre de manières ludiques en linéaires rythmés, avec de simples traverses de bois.

Aménagement de la terrasse. Plein soleil, des aromatiques parfumées sont installés le long de l’assise
(au 1er plan). Une vigne poussera sur la pergola.


Drôme
création d’un jardin de 200 m2 Objectif : bien-être et oeuvre d’art

et facile à vivre.
(Les étapes étant expliquées en détail sur la page géobiologie)

Les changements peuvent ainsi être réalisés en plusieurs tranches de travaux.
La composition s’inspire des règles d’art du Feng shui : au fond de ce jardin, c’est l’ouest, le domaine de la créativité et de l’enfance.
Pour l’activer, on a choisi des végétaux argentés et/ou qui fleurissent BLANC et on a accroché un carillon de métal dans le cerisier.


Aménagement paysager : créativité artistique autour d’une piscine

Hélène THERY met en scène le jardin au futur, à partir d’un plan de masse et de quelques photos, de sensibilité, de créativité et de techniques manuelles et numériques. Le choix des végétaux et un graphisme adaptés permettent de se projeter dans le futur jardin.
INTENTION VEGETALE

Evoquant la garrigue, des feuillages argentés, des parfums de cistes, de lavandes, évidemment, de thyms et de sauges. Le choix du gris et des roses-orangés créera l’harmonie avec l’olivier et les lauriers existants.
Les espèces sont choisies en fonction de leurs résistances au froid et à la sècheresse, et, en raison de la proximité de la piscine : de la persistance du feuillage.
La composition commence à droite de la piscine.
Ajouter un figuier dynamisera, embaumera et « créera le bord du cadre ». Les santolines seront plantées comme des petits coussinets, pour entrer pas à pas dans cette vue choisie, en alternance avec les eleagnus, taillés en boule (ou autres topiaires) et de croissance rapide également. Le massif prendra ainsi rapidement belle allure. Les touches argentées seront rythmées par les couleurs vives et profondes des verveines de Buenos Aires, des oeillets de poètes plus bas et des sédums couvres-sol. Quelques fétuques seront plantées pour rehausser et mettre en valeur le violet sombre du phormium, élément phare du massif.
Petit à petit, en avançant, nous trouverons des espèces plus basses et moins colorées : une alternance de lavandes roses pâles et de liserons de turquie amèneront jusqu’à la flamboyance d’un grenadier (punica) ou d’un Arbre à thé, dont les fleurs fripées et fragiles, et le feuillage sombre, contrasteront avec la force massive des agaves bleutées.
Sur la gauche, les espèces « exotiques », mise en valeur en isolé, sont choisies pour leurs hauteurs différentes. Placées de cette manière, elles engloberont la perspective vers l’olivier plus lointain. De cette manière, le regard se recentrera sur la toile de fond : le paysage entier !

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